Règle 6.2 – Déroulement des mises au jeu

Règle 6.2 – Déroulement des mises au jeu

Une mise au jeu correspond au geste d’un officiel qui laisse tomber la rondelle entre les lames des bâtons de deux joueurs adverses pour commencer ou reprendre le jeu. Une mise au jeu commence lorsque les officiels indiquent l’endroit de cette mise au jeu et que les officiels et les joueurs prennent leurs positions respectives. Une mise au jeu est considérée comme terminée lorsqu’un officiel a laissé tomber la rondelle de manière réglementaire et équitable, soit lorsque la rondelle touche à la glace avant de toucher au bâton ou à toute partie du corps des joueurs qui effectuent la mise au jeu. Si la rondelle touche accidentellement au bâton ou à toute partie du corps d’un joueur qui effectue la mise au jeu, l’officiel doit arrêter le jeu au moyen d’un coup de sifflet et reprendre la mise au jeu.

Les joueurs dont les bâtons sont ceux entre lesquels la rondelle est mise au jeu sont considérés comme ceux qui « effectuent » la mise au jeu. Tous les autres joueurs sur la glace, à l’exception des gardiens de but, sont considérés comme « prenant part » à la mise au jeu.

  1. Les joueurs qui effectuent la mise au jeu doivent se placer face à l’extrémité de la patinoire de leur adversaire à une distance d’environ un bâton et poser le bout de la lame de leur bâton à plat sur la glace. Tous les autres joueurs prenant part à la mise au jeu doivent se trouver à au moins 4,57 m (15 pi) des joueurs qui effectuent la mise au jeu et doivent tous être en jeu relativement au point de mise au jeu donné. Lorsque la mise au jeu a lieu à l’un ou l’autre des points de mise au jeu aux extrémités, les joueurs qui effectuent la mise au jeu doivent se positionner en jeu perpendiculairement aux lignes d’empiétement de façon à ne pas empiéter sur celles-ci.

    Le bout de la lame du bâton des deux joueurs doit toucher la glace à l’intérieur de l’espace blanc désigné à cette fin, et le joueur de l’équipe visiteuse doit être le premier à déposer son bâton à l’endroit prescrit. Tous les autres joueurs sur la glace, y compris leur bâton, doivent être en jeu. Si un joueur autre que celui qui effectue la mise au jeu quitte sa position, entre en contact avec un adversaire ou empiète sur le cercle de mise au jeu avant que la rondelle tombe sur la glace, le joueur de l’équipe fautive qui effectue la mise au jeu est chassé de celle-ci.

  2. Aucun gardien de but ne peut participer à une mise au jeu.

  3. Lors d’une mise au jeu à n’importe quel endroit de la patinoire, aucun joueur qui effectue la mise au jeu ne doit entrer en contact avec le corps de son adversaire au moyen de son corps ou de son bâton, sauf pour jouer la rondelle lorsque la mise au jeu aura été effectuée. Pour une infraction à la présente règle, l’arbitre doit imposer une punition mineure aux joueurs responsables du contact.

  4. Lorsqu’un joueur commet une infraction lors d’une mise au jeu, l’officiel doit chasser le joueur de l’équipe fautive qui effectuait la mise au jeu. Tout autre joueur de cette équipe autre que le gardien de but peut désormais effectuer la mise au jeu. Le joueur qui commet un empiétement doit être clairement identifié comme étant celui qui a causé l’infraction et devient ainsi inadmissible à effectuer la mise au jeu.

  5. Une équipe qui commet une deuxième infraction à l’une des dispositions prévues aux points (a), (b), (c) ou (d) durant la même mise au jeu pourrait se voir imposer une punition mineure en application de la règle 10.1 (viii) – Retarder le match.

    Une équipe qui commet une deuxième infraction à l’une des dispositions prévues aux points (a), (b), (c) ou (d) lors de la même mise au jeu et dont le joueur fautif entre par la suite en contact avec le juge de lignes avant que celui-ci ait eu suffisamment de temps pour quitter l’emplacement de la mise au jeu se voit imposer une punition mineure en application de la règle 10.1 (viii) – Retarder le match.

  6. Dans le cas d’un « faux départ », où l’officiel laisse tomber la rondelle sans que la mise au jeu se soit déroulée de manière réglementaire, l’officiel doit arrêter le jeu. Aucune substitution de joueurs ne peut alors avoir lieu, puisque le jeu n’a pas officiellement commencé. Si le chronomètre du match a été activé, il doit être réinitialisé.

INTERPRÉTATIONS 

Interprétation 1

Règle 6.2 (a) 

Lorsque les joueurs bougent au moment de la préparation des mises au jeu aux extrémités, l’équipe à l’offensive doit prendre position en premier, et l’équipe à la défensive a le droit de positionner ses joueurs après la prise de position des joueurs à l’offensive. Toute infraction à cette règle entraîne un avertissement à l’équipe fautive. Une deuxième infraction survenant lors du même arrêt du jeu entraîne une punition mineure en application de la règle 10.1 (a) – Retarder le match. 

Pour les mises au jeu en zone neutre, le joueur de l’équipe visiteuse doit placer son bâton sur la glace en premier. Toutefois, le joueur de l’équipe locale peut choisir de placer son bâton sur la glace en premier pour une mise au jeu, tant que ce geste ne crée aucun problème. Si cette situation entraîne un problème, il suffit alors d’appliquer la règle à la lettre. 

Interprétation 2

Règle 6.2 (d) 

Lorsqu’un « faux départ » a eu lieu, l’arbitre ne doit pas permettre de substitution de joueurs. Conformément à la règle, aucune substitution de joueurs n’est permise jusqu’à ce qu’une mise au jeu adéquate ait eu lieu et que le jeu ait repris. Cette règle s’applique aux deux équipes, peu importe si les deux joueurs ont été chassés de la mise au jeu ou non. 

La seule exception à cette règle qui interdit les substitutions après un « faux départ » est lorsqu’une punition imposée place une équipe en désavantage numérique. 

EXEMPLE 1 : Lorsque le nombre de joueurs sur la glace passe de 5 contre 5 à 5 contre 4 (ou de 4 contre 4 à 4 contre 3), les deux équipes peuvent faire des substitutions de joueurs. 

EXEMPLE 2 :

Lorsque le nombre de joueurs sur la glace passe de 5 contre 4 à 4 contre 4 (ou de 4 contre 3 à 3 contre 3), aucune équipe ne peut faire de substitutions, car elles misent désormais sur le même nombre de joueurs. 

EXEMPLE 3 :

Lorsque le nombre de joueurs sur la glace passe de 5 contre 5 à 4 contre 4 (ou de 4 contre 4 à 3 contre 3), aucune équipe ne peut faire de substitutions. 

EXEMPLE 4 :

Lorsqu’une punition d’inconduite est imposée à une équipe, cette équipe peut remplacer le joueur puni, mais seulement cette équipe peut procéder à une substitution.