Règle 6.7 - Bataille et rudesse

Règle 6.7 - Bataille et rudesse

  1. Une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui se bat contre un joueur adverse.

  2. Tout joueur identifié par l’arbitre comme étant l’instigateur ou l’agresseur dans une bataille se voit imposer une punition mineure, en plus de toute autre punition dont il pourrait écoper.

    1. Une punition mineure est imposée à tout joueur identifié par l’arbitre comme étant l’instigateur d’une bataille.
    2. Une punition mineure est imposée à tout joueur identifié par l’arbitre comme étant l’agresseur dans une bataille.
    3. Les officiels doivent imposer la punition mineure supplémentaire à un instiga­teur lorsqu’un seul joueur se voit imposer une punition majeure et une punition d’extrême inconduite pour s’être battu.

      Un « instigateur » est défini comme tout joueur qui, par ses gestes, ses paroles ou son comportement, est responsable de commencer, de causer ou d’essayer de commencer une bataille conformément à l’un ou à plusieurs des critères suivants :

      1. Donner ou essayer de donner le premier coup de poing, forçant ainsi l’adversaire à se défendre en participant à une bataille autrement contre son gré.
      2. Invitation, instigation ou menace verbale, forçant ainsi l’adversaire à se défendre en participant à une bataille autrement contre son gré.
      3. Premier joueur à retirer ses gants et à donner un coup de poing sans l’assentiment de son adversaire.
      4. Longueur de la distance parcourue pour se rendre à une altercation ou distance parcourue dans le sens contraire du jeu pour se rendre à une altercation dans le but de commencer une bataille.
      5. Essayer de donner, donner ou continuer de donner des coups de poing à un adversaire qui a physiquement ou verbalement manifesté son désir de ne pas se battre.
      6. Essayer de donner, donner ou continuer de donner des coups de poing à un adversaire qui est dans l’impossibilité de se défendre.
      7. Attitude ou posture menaçantes envers un adversaire, forçant ainsi l’adversaire à se défendre en participant à une bataille contre son gré.
      8. Réplique à la suite d’un geste réglementaire ou non réglementaire, forçant ainsi l’adversaire à se défendre en participant à une bataille autrement contre son gré. Un joueur qui est l’instigateur d’une bataille et qui continue de donner des coups de poing à un adversaire qui ne réplique pas ou qui réplique seulement pour se défendre se verra imposer une punition mineure supplémentaire pour avoir été l’agresseur ainsi que toutes les autres punitions pouvant lui être imposées. Dans le cas extrême ou un joueur continue de donner des coups de poing à un joueur qui ne réplique pas, qui est incapable de se défendre ou qui est retenu par l’arbitre ou un juge de lignes, le joueur fautif pourrait se voir imposer une punition de match pour tentative délibérée de blesser en vertu de la règle 6.1 (a), à la discrétion de l’arbitre.
  3. Une punition mineure est imposée à tout joueur qui, après avoir été frappé, remet ou tente de remettre le coup. Si ce joueur persiste à remettre les coups, il se voit imposer une punition majeure et une punition d’extrême inconduite.
  4. Un joueur qui ne riposte pas après avoir été frappé n’écope d’aucune punition en vertu de cette règle, mais peut être puni pour toute autre infraction aux règles de jeu.
  5. Tout joueur portant une ou des bagues, du ruban gommé ou tout autre matériau sur les mains qui devient impliqué dans une bataille et qui utilise ces objets pour obtenir un avantage ou infliger une correction ou une blessure se voit imposer une punition de match, en plus de toute autre punition dont il pourrait écoper.
  6. Lorsque survient une bataille, tous les autres joueurs, à l’exception des gardiens de but, doivent se rendre immédiatement à leur banc respectif ou à un endroit neutre désigné par l’arbitre (si la bataille se déroule devant un banc des joueurs) et doivent y demeurer jusqu’à ce que l’arbitre les rappelle pour poursuivre le jeu. Les gardiens de but doivent demeurer dans leur enceinte ou se retirer à un endroit neutre indiqué par l’arbitre. Tout joueur refusant d’obéir aux directives de l’arbitre se voit imposer une punition d’inconduite, en plus de toute autre punition dont il pourrait écoper.
  7. Une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur impliqué dans une bataille avec un adversaire hors de la surface de jeu.
  8. Tout joueur ou gardien de but se joignant à une bataille ou agissant comme pacificateur est considéré comme joueur subséquent dans la bataille et se voit imposer une punition d’extrême inconduite, en plus de toute autre punition qui lui est imposée.
  9. Tout joueur ou gardien de but se joignant à une autre bataille ou à une bataille subséquente durant le même arrêt du jeu se voit imposer une punition d’extrême inconduite, en plus de toute autre punition dont il pourrait écoper selon les règles de jeu.
  10. Une punition d’inconduite grossière est imposée à tout joueur ou officiel d’équipe qui est impliqué dans une bataille avec un officiel d’équipe, se joint à une bataille impliquant un officiel d’équipe ou intervient pour rétablir la paix lors d’une bataille impliquant un officiel d’équipe. Ceci n’élimine pas la possibilité que d’autres punitions soient imposées pour une telle infraction. 

  11. Les membres sont autorisés, à leur discrétion, à imposer des sanctions additionnelles dans le cas de la règle 6.7 (a), pour tous les joueurs de toutes les divisions. 

  12. Une punition mineure ou, à la discrétion de l’arbitre, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui est coupable de rudesse inutile. 

    Remarque 1 : Si la punition imposée découle d’une infraction commise après le coup de sifflet, « rudesse après le sifflet » doit alors être la punition inscrite. 

    Remarque 2 : La punition majeure pour rudesse ne doit pas être confondue avec la punition majeure et la punition d’extrême inconduite pour bataille ni être utilisée à la place de celles-ci.

  13. Une punition mineure ou, à la discrétion de l’arbitre, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui, de l’avis de l’arbitre, entre délibérément en contact avec un joueur adverse après le sifflet. 

  14. Lorsqu’un gardien de but quitte son enceinte durant une bataille, une punition mineure lui est imposée, en plus de toute autre punition devant lui être imposée. 

SITUATION 1 Règle 6.7 (l) 

Le conseil d’administration de Hockey Canada est d’avis qu’il y a beaucoup trop de contacts effectués par les joueurs après que l’arbitre ou les juges de lignes ont sifflé pour arrêter le jeu. Le but de cette règle est de punir de façon stricte les joueurs qui n’obéissent pas au coup de sifflet. Ce contact superflu peut être fait avec le corps ou le bâton. Les officiels sont invités à appliquer fermement cette règle en imposant les punitions appropriées. 

SITUATION 2 

QUESTION :
À un arrêt de jeu, un joueur de l’équipe A pousse un joueur de l’équipe B, qui le pousse ensuite à son tour. Que doit faire l’arbitre? 

RÉPONSE :
L’arbitre doit imposer une punition mineure pour rudesse après le sifflet au joueur de l’équipe A. Cependant, si la réplique est trop vive pour être ignorée et que ce joueur est puni, l’arbitre est alors encouragé à imposer une punition mineure double au premier joueur afin qu’il y ait une différence en temps. 

Remarque : L’idée est de punir l’équipe qui a commis l’infraction initiale. 

SITUATION 3 Règles 6.7 (a) et (h) 

Lorsqu’une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées pour bataille, que les deux joueurs se voient ou non imposer les deux punitions, l’infraction doit être considérée comme étant une bataille. Ainsi, le troisième joueur à y prendre part se voit automatiquement imposer une punition d’extrême inconduite. 

SITUATION 4 Règles 6.7 (b) et (h) 

Une punition mineure est imposée à un joueur pour coup de bâton et une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à un deuxième joueur pour bataille. Un troisième joueur prend part à la bataille. 

DÉCISION :
Le joueur qui a écopé des punitions majeures et d’extrême inconduite se voit automatiquement imposer une punition mineure pour instigation. Les officiels doivent imposer la punition mineure additionnelle à l’instigateur seulement lorsqu’un seul joueur se voit imposer une punition majeure pour bataille. Le troisième joueur écope d’une punition d’extrême inconduite pour avoir pris part à la bataille, en plus de toute autre punition dont il pourrait écoper. 

SITUATION 5 Règle 6.7 (h) 

La règle visant le troisième joueur (et tout joueur subséquent) à prendre part à une bataille ou tout joueur qui agit comme pacificateur ne s’applique qu’aux situations où au moins un joueur écope d’une punition pour bataille.

SITUATION 6 Règles 6.7 (g) et (i) 

QUESTION :
Quelle est la punition imposée à un joueur sur la glace qui se bat avec :

  1. un joueur au banc? 
  2. un entraîneur au banc? 

RÉPONSE :

  1. Lorsqu’un joueur sur la glace se bat avec un autre joueur qui ne se trouve pas sur la glace, il faut imposer une punition majeure pour bataille et une punition d’extrême inconduite aux deux participants. 
  2. Lorsqu’un joueur sur la glace se bat avec un officiel d’équipe qui n’est pas sur la glace, il faut imposer une punition d’inconduite grossière aux deux participants pour avoir tourné le match en dérision. Aucune punition ne peut être imposée pour avoir été l’instigateur ou l’agresseur dans ce cas. Se reporter à la règle 6.7, situation 18, et aux règles 7.3 (c) et (d). 

SITUATION 7 Règles 6.7 (g) et (h) 

Au cours d’une bataille sur la glace, un joueur sur la glace prend part à une autre bataille avec un joueur de l’équipe adverse qui se trouve au banc des joueurs. 

DÉCISION :
Il faut imposer aux deux joueurs (celui qui se trouve sur la glace et celui au banc des joueurs) des punitions majeures et d’extrême inconduite en vertu de la règle 6.7 (g) pour bataille hors de la surface de jeu. Les deux joueurs se voient aussi imposer une punition d’extrême inconduite supplémentaire en vertu de la règle 6.7 (h) pour avoir pris part à une autre bataille pendant un même arrêt de jeu. 

Remarque : Lorsqu’une situation justifie de multiples punitions d’extrême inconduite à un joueur, il faut imposer et noter chaque punition d’extrême inconduite sur la feuille de match officielle, mais annoncer une seule punition d’extrême inconduite pour chaque joueur dans le système de haut-parleurs. 

SITUATION 8 

Un joueur qui a pris part à une première bataille qui cause un arrêt de jeu cesse cette bataille et amorce une autre bataille avec un autre joueur de l’équipe adverse. Quelles punitions sont imposées? 

DÉCISION :
Le joueur qui participe aux deux batailles se voit imposer une punition mineure pour avoir été l’instigateur de la deuxième bataille, deux punitions majeures et trois punitions d’extrême inconduite. Deux de ces punitions d’extrême inconduite sont liées aux punitions majeures imposées pour bataille. La troisième punition d’extrême inconduite aurait été imposée pour avoir pris part à une autre bataille pendant le même arrêt du jeu en vertu de la règle 6.7 (h). 

SITUATION 9 Règle 6.7 (h) 

Si deux joueurs se battent sur la glace, près d’un banc des joueurs, et qu’un des joueurs sur le banc intervient dans le combat alors qu’il est toujours au banc, ce joueur doit écoper d’une punition mineure de banc, d’une punition d’extrême inconduite pour obstruction en vertu de la règle 7.3 (d), d’une punition d’extrême inconduite additionnelle en vertu de la règle 6.7 (h), ainsi que toute autre punition dont il pourrait écoper. Ce joueur doit être considéré comme un troisième joueur dans une bataille. Si, par ailleurs, un officiel d’équipe intervient dans une bataille en tant que pacificateur, une punition mineure de banc et une punition d’extrême inconduite pour obstruction sont imposées à cet officiel d’équipe en vertu de la règle 7.3 (d). Un officiel d’équipe ne peut pas écoper d’une punition d’extrême inconduite en vertu de la règle 6.7 (h). 

SITUATION 10 Règle 6.7 (f) 

L’arbitre ne peut appliquer cette règle que s’il y a une bataille. L’arbitre doit diriger les joueurs à leur banc respectif, sauf si la bataille est devant les bancs des joueurs. 

SITUATION 11 Règle 6.7 (f) 

Lorsqu’une bataille< a lieu sur la glace, il faut absolument que l’arbitre informe les joueurs qui ne prennent pas part à la bataille de se rendre à leur banc respectif. Les arbitres sont encouragés à utiliser leur sifflet, leur voix et leurs gestes pour indiquer aux joueurs de se rendre à leur banc. L’arbitre ne doit pas imposer des punitions d’inconduite pour infraction à cette règle avant d’avoir tout d’abord averti les joueurs. 

SITUATION 12 Règle 6.7 (n) 

QUESTION :
Si une bataille a lieu près de l’enceinte du but, le gardien de but peut-il se rendre à son propre banc des joueurs? 

RÉPONSE :
Si l’arbitre l’y autorise, le gardien de but peut se rendre à son banc. S’il le fait de son propre chef, il doit se voir imposer une punition mineure pour avoir quitté son enceinte pendant une bataille. 

SITUATION 13 Règle 6.7 (b) 

QUESTION :
Peut-on imposer à un joueur deux punitions pour avoir été l’instigateur ou deux punitions pour avoir été l’agresseur s’il prend part à deux batailles pendant le même arrêt du jeu? 

RÉPONSE :
Oui. 

SITUATION 14 Règle 6.7 (b) 

Il est possible, en vertu des règles, qu’on impose à un joueur une punition mineure pour avoir été l’instigateur et une autre punition mineure pour avoir été l’agresseur pendant une même bataille. 

SITUATION 15 Règle 6.7 (g) 

Un joueur qui se trouve sur la glace et un joueur au banc commencent à se battre. Le joueur au banc est manifestement l’instigateur. 

DÉCISION :
Les deux joueurs doivent se voir imposer des punitions majeures et d’extrême inconduite en vertu de la règle 6.7 (g). Toutefois, étant donné que le joueur au banc est identifié comme étant l’instigateur, une punition mineure supplémentaire doit lui être imposée en vertu de la règle 6.7 (b). 

Remarque : La règle 6.7 (b) peut s’appliquer, peu importe le lieu de la bataille. 

SITUATION 16 

Une bataille a lieu pendant le match et, peu après, les dix joueurs sur la glace ainsi que les gardiens de but prennent part à des batailles. Aucun joueur de l’une ou l’autre des équipes ne quitte le banc.

DÉCISION :
L’arbitre doit imposer aux dix joueurs ainsi qu’aux deux gardiens de but des punitions majeures pour bataille ainsi que les punitions d’extrême inconduite appropriées. 

Remarque : Le nombre maximal de cinq joueurs par équipe auxquels on impose des punitions d’extrême inconduite ne s’applique pas étant donné qu’aucun joueur n’a quitté le banc. Au moins un joueur doit avoir quitté le banc pour que la règle 9.4 (c), remarque 1, s’applique. Comme aucun joueur n’a quitté le banc, la règle du nombre maximum de cinq punitions d’extrême inconduite ne peut pas s’appliquer. Par conséquent, tous les joueurs sur la glace ainsi que les gardiens de but doivent se voir imposer des punitions d’extrême inconduite. 

SITUATION 17 

Une punition majeure ne peut jamais être imposée à un joueur pour s’être battu avec un spectateur. On lui impose une punition d’inconduite grossière, une punition de match ou aucune punition, selon les circonstances. Se reporter aux situations 3, 4 et 5 de la règle 6.1

SITUATION 18 Règles 6.7 (i) et 7.3 (d) 

Lorsqu’un officiel d’équipe au banc fait obstruction contre un joueur adverse sur la glace et que, dans les moments qui suivent, ce joueur et l’officiel d’équipe amorcent une bataille, l’arbitre doit imposer les punitions suivantes : 

  • Une punition d’inconduite grossière doit être imposée au joueur en vertu de la règle 6.7 (i) pour s’être battu avec un officiel d’équipe. 
  • Une punition mineure de banc et une punition d’extrême inconduite doivent être imposées à l’officiel d’équipe en vertu de la règle 7.3 (d) pour obstruction à partir du banc des joueurs ainsi qu’une punition d’inconduite grossière en vertu de la règle 6.7 (i) pour s’être battu avec un joueur. 

SITUATION 19 Règle 6.7 (a) 

Les batailles et la rudesse (pour lesquelles on impose des punitions pour bataille et des punitions d’extrême inconduite aux joueurs) ont fait l’objet de grandes préoccupations et de beaucoup de critiques. La plupart des critiques concernent le fait que les arbitres n’appliquent pas la règle comme elle devrait être appliquée. Un cas où deux joueurs se frappent tour à tour ou qui luttent sur la glace (chacun de son plein gré) et sont expulsés du match, en plus de se voir imposer les punitions appropriées, ne soulève pas d’inquiétude. Ce qui préoccupe beaucoup les joueurs, les entraîneurs et la direction, ce sont les incidents où l’un des joueurs ne tente pas de répliquer, sauf pour se protéger. Malgré tout, les deux joueurs sont expulsés du match. Une autre situation du genre survient lorsqu’un joueur se couvre de ses bras afin d’éviter d’être roué de coups, mais que, pourtant, les deux joueurs sont expulsés du match ou se voient imposer des punitions mineures ou de punitions mineures doubles pour rudesse même si un seul joueur a donné des coups de poing. En ce qui concerne les punitions mineures doubles, certains officiels imposent de telles punitions pour rudesse pour éviter la punition majeure et la punition d’extrême inconduite imposées pour bataille, ce qui n’est pas l’objet des règles. On demande constamment aux arbitres de ne pas imposer une punition mineure double pour rudesse. Il faut imposer soit une punition mineure pour rudesse, soit une punition majeure et une punition d’extrême inconduite pour bataille. Lorsqu’un certain nombre de coups de poing ont été portés et que les officiels ont de la difficulté à séparer les deux joueurs, ils doivent imposer une punition majeure et une punition d’extrême inconduite. Les règles stipulent explicitement qu’on peut imposer une punition majeure et une punition d’extrême inconduite à un joueur pour bataille et une punition mineure pour rudesse ou aucune punition à l’autre joueur, où alors le joueur écopant de la punition majeure recevrait aussi une punition mineure supplémentaire pour avoir été l’agresseur. Hockey Canada tente de faciliter quelque peu la tâche aux arbitres et les aider à se faire respecter, mais il faut aussi qu’un arbitre ait le « courage » d’appliquer les règles et de ne pas céder à la facilité. Si les arbitres appliquent les règles comme il se doit, les règles et les arbitres seront moins critiqués. 

SITUATION 20 

Lorsque deux joueurs, de leur plein gré, laissent chacun tomber les gants pour se battre, le joueur de l’équipe A renverse le joueur de l’équipe B du premier coup de poing. 

DÉCISION :
Imposer à chaque joueur une punition de cinq minutes pour avoir pris part à une bataille, en plus d’une punition d’extrême inconduite. Aucune punition pour avoir été l’instigateur ou l’agresseur n’est imposée puisque les deux joueurs ont pris part à la bataille de leur plein gré. 

Remarque : Ceci ne s’applique que lorsque les deux joueurs veulent se battre. Lorsqu’un joueur reçoit un coup qu’il ne voit pas venir ou auquel il ne s’attend pas, seul l’instigateur se voit imposer une punition majeure, une punition d’extrême inconduite ainsi qu’une punition mineure pour avoir été l’agresseur. 

SITUATION 21 Règle 6.7 (b) 

Dans l’éventualité où un joueur ne tente aucunement de répliquer sauf pour se protéger ou se défendre et que, de l’avis de l’arbitre, il ne participe pas à la bataille, son adversaire est alors le seul qui écope d’une punition majeure et d’une punition d’extrême inconduite pour s’être battu. Le joueur qui se protège peut se voir imposer une punition mineure pour rudesse ou ne pas être puni. En pareil cas, le joueur écopant de la punition majeure et de la punition d’extrême inconduite pour s’être battu se verra aussi imposer une punition mineure supplémentaire pour avoir été l’instigateur en vertu de la règle 6.7 (b), remarque 3. 

SITUATION 22 Règle 6.7 (g) 

Lorsqu’un joueur sur la glace ou au banc se bat avec un officiel d’équipe ou un spectateur, le joueur se voit imposer une punition d’inconduite grossière. Se reporter à la règle 6.1, situations 3, 4, et 5, et la règle 6.7, situation 6.