Règle 6.4 - Mise en échec par-derrière

Règle 6.4 - Mise en échec par-derrière

  1. Une punition mineure et une punition d’extrême inconduite ou, à la discrétion de l’arbitre, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite, selon la violence de l’impact, doivent être imposées à tout joueur qui pousse ou met en échec un joueur adverse, lui donne un double-échec pendant qu’il est en mouvement, ou le frappe autrement par-derrière intentionnellement n’importe où sur la glace. 

    Si un joueur est blessé, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite doivent être imposées. Une punition de match peut aussi être imposée en vertu de cette règle. 

  2. Lorsqu’un joueur est frappé avec un bâton élevé ou un double-échec ou qu’il est mis en échec, poussé, frappé ou projeté par-derrière contre la bande ou un but de quelque façon que ce soit, sans qu’il soit en mesure de se protéger ou se défendre,  une punition de match peut aussi être imposée en vertu de cette règle si l’arbitre croit qu’il y a eu une tentative délibérée du joueur fautif de blesser son adversaire. 

    Remarque : Le facteur déterminant pour différencier une mise en échec par-derrière d’un double-échec est le fait que le joueur qui applique la mise en échec est en mouvement ou non. Si le joueur est stationnaire et qu’il donne un double-échec par-derrière à un adversaire, alors une punition pour double-échec doit être imposée. Si le joueur est en mouvement et donne un double-échec par-derrière à un adversaire alors une punition pour mise en échec par-derrière doit être imposée. Nonobstant ce qui précède, si un joueur est mis en échec par-derrière contre la bande ou le but, une punition pour mise en échec par-derrière doit être imposée. 

    Les arbitres sont avisés de ne pas remplacer cette punition par d’autres lorsqu’un joueur est mis en échec par-derrière de quelque manière que ce soit. Cette règle doit être appliquée strictement. 

ÉCLAIRCISSEMENTS

  1. Une mise en échec par-derrière signifie que le contact avec le joueur mis en échec est fait avec la partie arrière du corps. 
  2. Quand un joueur sur le point d’être mis en échec se tourne et, de fait, crée un contact par-derrière, une punition pour mise en échec par-derrière doit être imposée au joueur qui a donné la mise en échec. 
  3. La présente interprétation n’a pas pour objet de punir un joueur qui arrive derrière un joueur adverse et qui, dans ses efforts pour jouer la rondelle, initie un contact involontaire avec la partie arrière du joueur mis en échec.
  4. Diriger, pousser ou frapper un joueur est permis dans la mesure où il n’y a aucun contact intentionnel avec la partie arrière du joueur, sauf dans les cas prévus à la règle 6.2 (b), Donner de la bande et mise en échec, dans la division des M13 et les divisions inférieures ainsi qu’au hockey féminin. 

LIGNES DIRECTRICES SUPPLÉMENTATRES À L’INTENTION DES OFFICIELS

Les Règles de jeu de Hockey Canada contiennent suffisamment de règles pour traiter de la majorité des situations pouvant entraîner des blessures à la colonne vertébrale. Les arbitres doivent être au courant des conséquences tragiques de telles blessures et strictement appliquer les règles dans les cas suivants : 

  1. Lorsqu’un joueur qui se déplace le long de la bande, la tête baissée, cherche la rondelle ou tente de la dégager et qu’il est frappé par-derrière et projeté tête première dans la bande alors que sa tête et son cou sont fléchis. 
  2. Lorsqu’un joueur sur le point de mettre en échec un joueur adverse donne un coup de coude et d’avant-bras dans l’intention de projeter le joueur adverse dans la bande. 
  3. Lorsqu’un joueur fait sauter ou tire les patins d’un adversaire par-derrière puis le pousse dans la bande. Imposer une punition après que le joueur a subi une blessure est une mesure prise trop tard pour ce joueur. Seulement une application uniforme et stricte des punitions pour ce type d’infractions permet aux joueurs et aux officiels d’équipe de se rendre compte à quel point ces infractions sont dangereuses. Toutes les personnes qui gravitent autour du hockey sont conscientes des résultats tragiques d’une blessure à la colonne vertébrale entraînant une paralysie. Il incombe aux joueurs, aux officiels d’équipe et aux arbitres de prendre toutes les mesures possibles pour réduire l’incidence de cette effroyable blessure. Les officiels d’équipe peuvent enseigner aux joueurs des méthodes pour mettre en échec leurs adversaires de façon réglementaire, et les joueurs peuvent apprendre les dangers que présentent les mises en échec non réglementaires. Il incombe à l’arbitre de punir les joueurs qui font des mises en échec non réglementaires. Si les arbitres signalent de façon uniforme et stricte les infractions qui peuvent causer des blessures à la colonne vertébrale, il est possible, de concert avec les joueurs et les officiels d’équipe, de réduire de façon importante le risque de telles blessures chez les joueurs. 

SITUATION 1 Règle 6.4 (a) 

QUESTION :
L’arbitre signale une punition mineure à retardement pour mise en échec par-derrière contre un joueur de l’équipe A. L’équipe B compte avant l’arrêt de jeu. La punition d’extrême inconduite est-elle tout de même imposée contre le joueur fautif de l’équipe A? 

RÉPONSE :
Oui.