Règle 6.5 - Contact à la tête
Règle 6.5 - Contact à la tête
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Au hockey mineur et féminin, une punition mineure est imposée à tout joueur qui entre accidentellement en contact avec la tête, le visage ou le cou d’un adversaire avec son bâton ou toute partie de son corps ou de son équipement.
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Au hockey mineur et féminin, une punition mineure double ou, à la discrétion de l’arbitre selon la violence de l’impact, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui entre intentionnellement en contact avec la tête, le visage ou le cou d’un adversaire avec son bâton ou toute partie de son corps ou de son équipement.
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Au hockey mineur et féminin, tout joueur qui écope de trois punitions pour contact à la tête qui ne remplissent pas les critères d’une punition majeure ou d’une punition d’extrême inconduite se voit imposer une expulsion du match.
Remarque : Une punition mineure double imposée en vertu de la règle 6.5 (b) est traitée comme une seule punition.
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Au hockey junior et senior, une punition mineure et une punition d’inconduite ou, à la discrétion de l’arbitre selon la violence de l’impact, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui assène une mise en échec à la tête d’un adversaire de quelque façon que ce soit.
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En vertu de cette règle, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite sont imposées à tout joueur qui blesse un adversaire.
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Tout joueur qui frappe un adversaire au-dessus de la hauteur normale des épaules au moyen d’un double-échec se voit imposer une punition majeure et une punition d’extrême inconduite, qu’il y ait blessure ou non.
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En vertu de cette règle, une punition de match est imposée à tout joueur qui tente de blesser ou blesse délibérément un adversaire.
Remarque : Tout contact au-dessus des épaules (tête, visage, cou) doit être considéré comme un contact à la tête en vertu de l’une des règles précédentes (au hockeymineur et féminin).
Éclaircissements relatifs au contact avec la tête au hockey junior et senior SEULEMENT
Les arbitres doivent être conscients des conséquences tragiques des blessures à la tête et des commotions et appliquer les règles à la lettre. Il incombe aux joueurs, aux officiels d’équipe et aux arbitres de prendre toutes les mesures possibles pour réduire l’incidence de cette effroyable blessure. Les officiels d’équipe peuvent enseigner aux joueurs des méthodes pour mettre en échec leurs adversaires de façon réglementaire, et les joueurs peuvent apprendre les dangers que présentent les mises en échec à la tête. Il incombe à l’arbitre de punir les joueurs qui entrent en contact avec la tête d’un adversaire. Si les arbitres appliquent uniformément et strictement les règles en présence d’infractions pouvant causer des commotions et que les joueurs et les officiels d’équipe collaborent, les infractions de ce genre et les risques que des joueurs subissent de telles blessures peuvent être considérablement réduits. La punition pour contact à la tête est fondée sur la violence de l’impact qui peut appartenir à trois catégories : impact minime, modéré ou grave.
Un impact minime est le résultat d’un coup indirect ou d’un faible impact à la tête qui exige une punition en vertu des autres règles appropriées (p. ex. bâton élevé, rudesse, rudesse après le sifflet). Un impact modéré est le résultat d’un geste plus violent qui n’entraîne pas de blessure, mais qui exige une punition mineure et une punition d’inconduite en vertu de la règle visant le contact à la tête. Un impact grave est le résultat d’un geste très violent, avec blessure ou non, qui exige une punition majeure et une punition d’extrême inconduite ou une punition de match, à la discrétion de l’arbitre, en vertu de la règle visant le contact à la tête.
Ce qui auparavant pouvait être considéré comme une mise en échec réglementaire portée à la tête avec l’épaule est maintenant puni comme un contact à la tête si l’impact est modéré ou grave. Ces infractions pour contact à la tête peuvent survenir n’importe où sur la surface de jeu à la suite d’un premier contact à la tête. Un contact à la tête peut aussi découler d’une mise en échec au centre de la glace, peu importe si le joueur ayant subi le coup avait la tête baissée ou non. La mise en échec corporelle n’a pas été retirée du jeu, mais les coups hauts et le fait de viser la tête sont punis. Une bataille doit continuer d’être désignée comme une bataille et non comme un contact à la tête. Les arbitres doivent imposer des punitions de façon stricte en présence d’infractions découlant de coups bas, car ce type d’infractions risque d’augmenter. Le signal pour indiquer un contact à la tête consiste à frapper le côté de la tête avec la paume de la main ne tenant pas le sifflet.