Règle 9.5 – Bâton élevé (hockey junior et senior)

Règle 9.5 – Bâton élevé (hockey junior et senior)

Une infraction pour un bâton élevé survient lorsqu’un joueur tient son bâton au-dessus de la hauteur normale de ses épaules. Une punition pour un bâton élevé peut être imposée, peu importe s’il y a contact ou non avec un adversaire.

  1. Au hockey junior et senior, une punition mineure est imposée à tout joueur qui entre un contact avec un adversaire au-dessus de la hauteur normale de ses épaules avec son bâton.

    À la discrétion de l’arbitre, une punition mineure double peut être imposée à tout joueur qui blesse accidentellement un adversaire avec un bâton élevé dont le degré de violence de l’impact est faible.

  2. Aucune punition majeure ne peut être imposée pour un bâton élevé. Toute infraction pour un bâton élevé qui est passible d’une punition majeure, que ce soit en raison du degré de violence de l’impact ou d’une blessure, doit être punie en application de la règle 7.7 (b) – Contact à la tête (hockey junior et senior).

  3. Aucune punition de match ne peut être imposée pour un bâton élevé. Toute infraction pour un bâton élevé qui est passible d’une punition de match doit être punie en application de la règle 7.7 (c) – Contact à la tête (hockey junior et senior).

  4. Aucune punition d’inconduite ne peut être imposée pour un bâton élevé.

  5. Aucune punition d’extrême inconduite ne peut être imposée pour un bâton élevé.

INTERPRÉTATIONS 

 

Interprétation 1

Règle 9.5 (a) 

Les joueurs sont responsables de leur bâton en tout temps. 

Au hockey junior et senior, lorsqu’un joueur touche à la rondelle au moyen d’un bâton élevé et que, dans sa motion, il entre en contact avec un adversaire au-dessus de la hauteur des épaules et qu’aucune blessure ne survient, il faut imposer une punition mineure pour un bâton élevé. 

Cette interprétation s’applique également à la motion d’un joueur qui tire la rondelle. 

Interprétation 2

Règle 9.5 (a) 

Au hockey junior et senior, lorsqu’une punition mineure double est imposée pour une blessure découlant d’un bâton élevé accidentel, les officiels doivent veiller à ce que cette punition ne soit imposée que pour un contact minime ou indirect. La punition mineure double ne doit jamais être utilisée comme substitut lorsqu’un geste nécessite une punition majeure et une punition d’extrême inconduite. 

Les infractions suivantes pour tenter de retenir un joueur doivent être considérées comme un bâton élevé accidentel : 

  1. Lors d’un accrochage, lorsque le bâton glisse accidentellement le long du haut du corps jusqu’au cou ou à la tête, causant une blessure, une punition mineure double doit être imposée.
  2. Lors d’une tentative de soulever le bâton de l’adversaire, lorsqu’il y a un contact accidentel au cou ou à la tête, causant une blessure, une punition mineure double doit être imposée.
  3. Lorsqu’un joueur qui, en perdant l’équilibre ou en tombant, touche accidentellement un adversaire avec son bâton au cou ou à la tête, causant une blessure, une punition mineure double doit être imposée. 

    Les gestes suivants sont considérés comme une utilisation négligente du bâton et, s’il en découle une blessure, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite doivent être imposées en application de la règle 7.7 – Contact à la tête (hockey junior et senior) : 
  4. Lorsqu’un coup de bâton ricoche sur le haut du corps et dévie vers le haut et entre en contact avec le cou ou la tête, causant une blessure, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite doivent être imposées.
  5. Lorsqu’un double-échec ricoche sur le haut du corps et dévie vers le haut et entre en contact avec le cou ou la tête, causant une blessure, une punition majeure et une punition d’extrême inconduite doivent être imposées.
  6. Bien que les infractions pour retenir avec le bâton soient normalement perçues comme étant de nature accidentelle, tout geste agressif, irréfléchi, négligent ou effectué avec force avec le bâton (p. ex., une motion vive vers le haut avec son bâton pour soulever le bâton d’un adversaire ou l’accrocher) qui atteint le cou ou la tête, causant une blessure, doit faire l’objet d’une punition majeure et d’une punition d’extrême inconduite.