Règle 11.1 - Conduite antisportive

REMARQUE : Cette règle a été mise à jour et se trouvait auparavant à la section 9.

REMARQUE : Le texte en gras indique des ajouts et des modifications aux Règles de jeu de Hockey Canada.

Hockey Canada s’engage à contribuer à la santé des personnes sur le plan physique, psychologique, social et spirituel, sans égard à leurs capacités, à leurs origines ou à leurs intérêts. Hockey Canada croit fermement que ces valeurs ne peuvent être réalisées que si les environnements sportifs sont sécuritaires et inclusifs. La maltraitance désigne notamment des actes volontaires qui entraînent un préjudice ou un risque de préjudice physique ou psychologique. La maltraitance sous toutes ses formes est un problème grave qui porte atteinte à la santé, au bien-être, à la performance et à la sécurité des personnes associées au hockey, et qui est incompatible avec les valeurs fondamentales qui sont au cœur du sport canadien. Les participants aux programmes de Hockey Canada doivent pouvoir raisonnablement s’attendre à ce que leur environnement soit accessible, inclusif et exempt de toute forme de maltraitance.

Les officiels d’équipe sont en tout temps responsables de leur conduite et de celle de leurs joueurs. Ils doivent faire en sorte de prévenir toute conduite désordonnée avant, durant et après les matchs, sur la patinoire, à l’extérieur de celle-ci et à tout autre endroit dans l’aréna. L’arbitre peut imposer des punitions à un officiel d’équipe si ce dernier ne s’acquitte pas de ses responsabilités; l’arbitre doit dénoncer la personne fau- tive en remplissant une déclaration détaillée de l’incident et en la présentant au délégué compétent du membre ou de la ligue.

Règle 11.1 - Conduite antisportive

  1. Une punition mineure est imposée à tout joueur, gardien de but ou officiel d’équipe qui défie ou conteste les décisions d’un officiel pendant un match ou encore fait preuve d’une conduite antisportive.

    Remarque 1 : L’arbitre n’est pas tenu d’imposer une punition mineure en application de cette règle avant d’imposer une punition d’inconduite ou d’extrême inconduite; il peut imposer l’une ou l’autre de ces punitions dès le départ.

  2. Une punition d’inconduite est imposée à tout joueur ou gardien de but qui, après avoir reçu une punition en application de la règle 11.1 (a), persiste à effectuer tout geste décrit ci-dessus.

    Remarque 2 : Un officiel d’équipe qui reçoit une punition mineure en application de la règle 11.1 (a) se verra imposer une punition d’extrême inconduite s’il continue ses agissements.

  3. Une punition d’extrême inconduite est imposée à tout joueur ou gardien de but qui, après avoir reçu une punition en application de la règle 11.1 (b), persiste à effectuer tout geste décrit ci-dessus.

  4. Une punition d’inconduite est imposée à tout joueur ou gardien de but qui frappe ou tire intentionnellement la rondelle hors de la portée d’un officiel s’apprêtant à la récupérer. Un joueur ou un gardien de but qui, après avoir reçu une punition d’inconduite en application de la règle 11.1 (d), persiste à effectuer tout geste décrit ci-dessus, se voit imposer une punition d’extrême inconduite.

  5. Une punition d’inconduite est imposée à tout joueur qui ne se rend pas immédiatement et directement au banc des punitions lorsqu’il a été puni. Lorsque le joueur puni cause un retard quelconque en allant chercher son équipement (gants, bâtons, etc.), la punition d’inconduite est imposée. Son équipement lui est apporté au banc des punitions par un joueur de son équipe sur la glace au moment de l’infraction.

    Remarque 3 : Il est nécessaire de placer un substitut au banc des punitions pour purger la punition initiale imposée au joueur. Ce substitut peut retourner sur la glace dès que la punition d’inconduite au joueur fautif commence.

  6. Une punition d’inconduite est imposée à tout joueur ou gardien de but qui pénètre ou demeure dans l’enceinte de l’arbitre pendant que ce dernier fait rapport ou consulte tout officiel du match, incluant les juges de lignes, le chronométreur du match, le chronométreur des punitions, le marqueur officiel ou l’annonceur.

  7. Lorsqu’un officiel d’équipe se voit imposer une punition d’extrême inconduite en application de la présente règle, l’arbitre doit dénoncer la personne fautive en remplissant une déclaration détaillée de l’incident et en la présentant au délégué compétent du membre ou de la ligue.

    Important : Pour tout comportement visé par la règle 11.1 s’avérant également une infraction à la règle 11.4 – Discrimination, le joueur, gardien de but ou officiel d’équipe fautif doit être puni en application de la règle 11.4, en plus de toute autre punition qui lui est imposée.

SITUATION 1 Règle 11.1 et 11.2 

Il semble y avoir une méprise en ce qui concerne les cas auxquels s’applique cette règle et sa méthode d’application. Il convient de noter que cette règle n’en remplace aucune autre qui se trouve déjà dans les Règles de jeu officielles sous la règle 9.2 – Conduite antisportive et harcèlement des officiels, et ne remplace pas les punitions correspondantes. En vertu de cette règle, l’arbitre peut imposer une punition pour tout acte antisportif envers un officiel (sur glace ou hors glace) ou tout joueur adverse. Tout acte antisportif envers une personne doit être puni avec promptitude. L’application trop stricte de cette règle dans le but de contenir l’enthousiasme d’un joueur qui a exécuté un jeu important ou marqué un but n’est pas l’objet de la règle. Les officiels ne doivent pas punir les élans d’enthousiasme à moins qu’ils ne visent à provoquer l’adversaire, qu’ils ne soient déplacés ou irrespectueux. En raison de la grande portée de la règle, il est difficile d’établir des critères précis. Ce qui précède doit toutefois faciliter l’interprétation de la règle. 

SITUATION 2 Règle 11.1

Tout officiel d’équipe qui se voit imposer une punition ne peut purger celle-ci au banc des punitions. Si une punition en temps est imposée, elle est purgée par un joueur de cette équipe qui était sur la glace au moment de l’infraction. 

SITUATION 3 Règle 11.1

Les situations suivantes sont à la discrétion de l’arbitre :

  1. Un joueur qui envoie intentionnellement de la neige dans le visage d’un adversaire (par exemple, au gardien de but) en freinant peut se voir imposer une punition mineure pour conduite antisportive.
  2. Tirer la rondelle sur ou près du but après le coup de sifflet peut entraîner une punition mineure pour conduite antisportive.
  3. Pousser ou faire glisser la rondelle après le coup de sifflet peut faire l’objet d’un avertissement.
  4. Tirer la rondelle à l’extérieur de la surface de jeu après le coup de sifflet peut entraîner une punition mineure pour avoir retardé le match.
  5. Tirer la rondelle hors de la portée du juge de lignes qui tente de la récupérer peut entraîner une punition d’inconduite en vertu de la règle 11.1 (d), à la discrétion de l’arbitre.

SITUATION 4 Règle 11.1  

QUESTION :
Quelle punition est imposée à un gardien de but ou à un joueur qui provoque un juge de buts en frappant la baie vitrée avec son bâton? 

RÉPONSE :
Une punition mineure pour conduite antisportive. Si cette action persiste, imposer une punition d’inconduite ou d’extrême inconduite. 

SITUATION 5 Règle 11.1

Dans les cas où une seule punition mineure a été imposée et où le joueur fautif est reconnu coupable de conduite antisportive, l’arbitre est fortement encouragé à lui imposer une punition mineure additionnelle pour conduite antisportive. Toutefois, si un coéquipier sur la glace est coupable de conduite antisportive, l’arbitre est fortement encouragé à lui imposer une punition d’inconduite.